Ska, dub, rocksteady, dancehall... On vous en dit plus sur les sous-genres du reggae, style musical emblématique de la Jamaïque. 

Vous souhaitez en savoir plus sur l'expression du reggae à l'international : le reggae french touch, l'african reggae et les artistes anglo-saxons majeurs du genre ? C'est ici

Mais pour l'instant, tout a commencé en Jamaïque...

 LE SKA

Né à la fin des années 50, issu de divers courants musicaux (le mento local, le calypso de Trinité, le son cubain, le jazz, le rock'n'roll des nord-américains Fats Domino et Little Richard qui connaîssent un grand succès sur l'île...) le ska se caractérise par un son rythmé à contretemps, intégrant très souvent des parties de cuivres jazzy.

Malgré leur antériorité, le ska et le rocksteady sont considérés comme des sous-genres du reggae. 

Figures emblématiques du ska : Toots & the Maytals, The Skatalites, Bryron Lee and the Dragonaires, les albums de Bob Marley & the Wailers sortis sur le label Studio One... 

Pour la petite histoire le mot reggae apparaît pour la première fois dans une chanson de Toots & the Maytals de 1967 "Do the Reggay" (mot d'argot désignant une personne débraillée.) Le mot sera utilisé par la suite pour nommer le genre musical en développement.

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LE ROCKSTEADY

Le rocksteady est le résultat de l'évolution au cours des années 60 du ska, rythme à quatre temps, en un tempo binaire, plus lent, avec généralement moins de cuivres mais davantage de place accordée aux claviers et au chant.

Figures emblématiques du rocksteady : le rocksteady est joué par des groupes vocaux jamaïcains qui se sont souvent illustrés d'abord dans le ska tels The Maytals, The Heptones...

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LE REGGAE

Issu du ska et du rocksteady, le reggae devient vite, après son émergence en 1968, l'une des expressions musicales les plus populaires de Jamaïque.

Au début des années 70, Bob Marley & the Wailers collabore avec le producteur londonien Chris Blackwell, fondateur du label Island records. Ils enregistrent alors l'album "Catch the Fire", qui intègre des élèments plus éclectiques empruntés au rock notamment, rendant le son moins roots et beaucoup plus moderne. Bob Marley obtient un succès international, et dans son sillage c'est toute la scène reggae qui accède à une reconnaissance mondiale.

Le reggae s'impose au monde comme un style musical porteur d'une culture qui lui est propre. 

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LE DEEJAY OU TOASTER

Dès les années 50, le rôle des deejays était d'animer les sound systems en commentant les chansons lancées par le selecter (celui qui choisit les morceaux.) Ce terme a ensuite et par extension désigné un chanteur qui pose un texte, chanté ou parlé, en général d'un ton monotone, sur un riddim (son). Ces chanteurs sont progressivement devenus, à l'instar de U Roy, des artistes vocaux à part entière créant ainsi des albums sous leur propre nom.

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 LE DUB

De l'anglais dub, "doubler". Dès le milieu des années 70, il devient très courant de remixer les morceaux reggae, parfois les albums contiennent intrinséquement plusieurs versions d'un même titre, en mode originale et remixée.

Figure emblématique : Lee Perry, dit Lee "Scratch" Perry est l'un des producteurs de reggae les plus réputés en Jamaïque dans les années 70. Disposant donc d'une collection de morceaux d'une extrême richesse, cet expérimentateur de génie a joué un rôle d'initiateur et de figure tutélaire pour le dub.

 

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 LE DANCEHALL

Apparu à la fin des années 70 avec l'essor des sound systems, le dancehall, abréviation de l'anglais dance hall music, « musique de salle de bal », désigne plutôt qu'un style musical à proprement parlé, une connotation de groupe, d'ambiance, de rassemblement, de fête. Ainsi, le dancehall peut rendre un son aussi bien numérique (ragga dancehall) que roots traditionnel (reggae dancehall). Sean Paul est l'un des représentant les plus connu à l'international de dancehall jamaïcain.

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LE RAGGA

Ou raggamuffin ou digital dancehall. Il s'agit d'un reggae apparu dans les années 80 et issu du dancehall, joué essentiellement par des instruments électroniques, à base de samples, au tempo rapide.

Figures emblématiques du ragga : Buju Banton, Capleton...

 

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 LIVRES

Si cette très modeste rétrospective, loin d'être exhaustive, a piqué votre curiosité pour cette musique planétaire naît de cette petite île lointaine, voici quelques livres pour aller plus loin.

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Pour terminer, laissons l'immense superstar Bob Marley nous expliquer la différence entre le ska, le rocksteady et le reggae. L'image est mauvaise mais l'histoire est belle !